December 29, 2008

À la recherche de mondes habitables

Un article dans le Nature du 11 décembre explique dans les grandes lignes les techniques de détection de planètes extra solaires et pourquoi nous pourrions réussir à detecter des planètes pouvant supporter la vie d'ici quelques années.

Les deux types de détection utilisés pour la détection d'une planète extra solaire se font soit par l'observation de l'oscillation de l'étoile causée par l'effet de gravité de la planète qui orbite celle-ci, ou par un creux dans la lumière émise par l'étoile lorsque la planète passe devant celle-ci (transit).

Pour trouver les planètes pouvant supporter la vie, il faut pouvoir en déterminer les éléments qui la compose (entre autre détecter de l'eau). La spectroscopie permet cela, mais il faut par contre pouvoir isoler le spectre de la planète à celui de l'étoile. Les instruments actuels ne permettent pas de viser seulement la planète en question. Il faut plutôt utiliser un truc géométrique pour séparer les spectres.

La plupart des planètes qui transitent devant leur étoile passent également derrière elle. En mesurant le système avant et après "l'éclipse secondaire" on obtient le spectre de lumière de l'étoile et sa planète. Puis en prennant une mesure lorsque la planète passe derrière l'étoile, on obtient le spectre de lumière de l'étoile seule. Une simple soustraction permet de déterminer la contribution de la planète au spectre.

L'analyse d'un spectre de lumière nous permet de determiner avec précision les élément qui composent une source de lumière, et c'est comme cela qu'on peut déterminer si une planète pourrait potentiellement supporter la vie, par exemple, si elle contient de l'eau, de l'oxygène, etc...

Il ne reste maintenant qu'à trouver des planètes ayant des caractéristiques plus probables de supporter la vie, comme par exemple, des planètes rocheuses plutôt que gazeuses, et qui orbittent dans la zone habitable de leur étoile (région où l'eau est sous forme liquide). Bien que celles-ci soit énormément plus difficiles à détecter de par leur rapprochement à leur étoile, la technique mentionnée précédement pourrait permettre de les détecter d'ici quelques années. Heureusement, les étoiles qui sont nos plus proches voisines, sont de type "rouge naines" donc des étoiles plus petites et plus froides, et sont entourées principalement de planète rocheuses géantes.

La recherche de ces planètes a déjà commancée. Un projet inauguré récemment monitore déjà 2000 des ces rouge naines. Espérons que de nouvelles découvertes seront annoncées dans les prochaines années !

December 27, 2008

Caféine dans le chocolat ?

Y-a-t-il de la caféine dans le chocolat? Cette question qui à la base semble toute simple, peut nous mener vers différentes positions. En faisant quelques recherches, j'ai pu constater que plusieurs études scientifiques tendent à prouver qu'il y a effectivement de la caféine dans le cacao.

http://www.nature.com/nature/journal/v169/n4288/abs/169033a0.html
http://publications.cirad.fr/une_notice.php?dk=534087

http://www.amanochocolate.com/blog/2008/11/18/how-much-caffeine-is-in-chocolate/

Toutefois, notez que j'ai pris la peine de spécifier le "chocolat" et non le cacao dans ma question. Le chocolat est fait à base de cacao, mais tous les cacao ne se ressemblent pas nécessairement. Certains articles semblent indiquer que la majorité de la caféine du cacao se retrouve dans la cosse. Comme celle-ci est normalement retirée dans le cacao utilisé pour les chocolats fins, ceux-ci ne contiendraient que très peu de caféine. Toutefois, dans la production de chocolats bon marchés, la cosses est habituellement incluse dans le cacao pour augmenter la production, ajoutant par le fait même plus de caféine au produit final.

Finalement, notons également que certains articles mentionnent que le cacao ne contient pas de caféine mais seulement de la theobromine. Celle-ci ayant un effet stimulant similaire à la caféine, il y aurait simplement confusion entre les deux.

http://www.xocoatl.org/caffeine.htm

Donc finalement, il est toujours difficile de dire si le chocolat contient réellement de la caféine. Je suis toujours à la recherche de preuves scientifiques tangibles afin de satisfaire ma curiosité.

December 25, 2008

Devenir végétarien, une solution au réchauffement de la planète ?

Un article intéressant dans le dernier NewScientist mentionne certains faits intéressants par rapport au gaz à effet de serre. Contrairement à la croyance populaire, la plus grande source de gaz à effet de serre n'est pas les voitures à essence, mais bien les troupeaux de bétail.

En effet, les troupeaux de bétail du monde entier génèrent plus de gaz à effet de serre que tous les moyens de transports combinés (auto, avion, cargo, etc). Entre autres, par année, un mouton génère en moyenne 141 kg de CO2, et un boeuf 1670 kg de CO2. En fait les gaz à effet de serre émis par un seule vache dans une année équivalent à conduire un SUV sur une distance de 10000km. Et on ne parle même pas des CO2 générés par la culture du grains qui sert à nourir ces vaches.

L'article mentionne d'autres statistiques intéressantes. Par exemple, en Nouvelle Zélande uniquement, on retrouve 34.2 millions de moutons, 9.7 millions de bovins, 1.4 millions de cerf et 155000 chèvres, qui à eux seuls émettent 48% des gaz à effet de serre du pays. Le bétail du monde entier génère 18% des gaz à effet de serre.

La majorité des gaz émis par le bétail est le méthane qui a 25 fois le potentiel de réchauffement du CO2. La demande mondiale en viande est présentement de 229 millions de tonnes et on prédit qu'elle augmentera à 580 millions de tonnes d'ici 2050.

Certains chercheurs se penchent actuellement sur des solutions potentielles pour réduire les gaz émis par le bétail. Entre autres, certaines avenues considérées consistent à modifier la diète des animaux, trouver des additifs alimentaires ainsi que la recherche de vaccins. Une équipe australienne a même suggéré de consommer du Kangourou car celui-ci n'émet pas de méthane et génère seulement 2.6kg de CO2 par année.

Mais ultimement, ne serait-t-il pas plus simple d'inciter les gens à manger plus de fruits et légumes, de grains entiers, de protéines végétales et moins de viande ? Non seulement les gens seraient plus en santé, mais l'environnement ne s'en porterait que mieux.